Muguet de Mai 

BRAND / MARCA: Muguet de Mai

FABRICANTE / PACKED BY:
Berthilia – Setúbal
Lima, Pinto & Cª – Setúbal

CLIENTE / PACKED FOR:

BRAND OWNED BY / MARCA REGISTADA POR:
Manoel Francisco da Silva – Setúbal
Berthilia – Setúbal

BRAND REG NUMBER / NÚMERO REGISTO DE MARCA:

FONTE / SOURCE: Ficha IPCP Berthilia empresa nº 131

 

Tipo: Figurativa
Designação – Trademark:  Muguet de Mai
Application number: nº 62209
Local registo: França
Entidade: Les Marques internationales : supplément de la “Propriété industrielle”
Application date:
Registration date: 1 mars 1929
Renovations:
Owner: Manoel Francisco da Silva
Classe: Conserves alimentaires, salaisons.

Enregistrée en Portugal le 19 juin 1920 sous le nº21 948

Le muguet

Le muguet (prononcé [my.gɛ]) ou muguet de mai (Convallaria majalis1) est une herbacée vivace des régions tempérées dont les fleurs printanières, petites et blanches, forment des grappes de clochettes très odorantes. C’est une plante toxique, voire mortelle après avoir mangé le périanthe.

Le muguet fleurit quand vient le printemps. Il a donc été depuis l’Antiquité une plante idéale pour célébrer la nouvelle saison, les beaux jours qui reviennent et pour attirer les bonnes grâces pour de futures bonnes récoltes.

 

Legend and tradition

Christian legend

The flower is also known as Our Lady’s tears or Mary’s tears from Christian legends that it sprang from the weeping of the Virgin Mary during the crucifixion of Jesus. Other etiologies have its coming into being from Eve’s tears after she was driven with Adam from the Garden of Eden or from the blood shed by Saint Leonard of Noblac during his battles with a dragon.

The name “lily of the valley” is used in some English translations of the Bible in Song of Songs 2:1, but the Hebrew phrase “shoshannat-ha-amaqim” in the original text (literally “lily of the valleys”) does not refer to this plant. It is possible, though, that the biblical phrase may have had something to do with the origin or development of the modern plant-name.

It is a symbol of humility in religious painting. Lily of the valley is considered the sign of Christ’s second coming. The power of men to envision a better world was also attributed to the lily of the valley.

Other names and legends

Other names include May lily, May bells, and muguet (French). In Bulgarian and Macedonian it is called момина сълза /momina.səlza/ and момина солза respectively, meaning “lass’s tear”.

Its scientific name, majalis or maialis, means “of or belonging to May”, and old astrological books place the plant under the dominion of Mercury, since Maia, the daughter of Atlas, was the mother of Mercury or Hermes.

In the “language of flowers”, the lily of the valley signifies the return of happiness. Legend tells of the affection of a lily of the valley for a nightingale that did not come back to the woods until the flower bloomed in May

 

Histoire du muguet du 1er mai

On fait remonter la tradition du muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. La légende veut qu’en 1560, Charles IX et sa mère Catherine de Médicis visitent le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte offre au jeune roi un brin de muguet cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi, charmé, reprend cette pratique d’offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu’il en soit fait ainsi chaque année », la coutume s’étendant rapidement à travers tout le pays.

Une autre version de la légende veut qu’en 1560, Catherine de Médicis charge le chevalier de Saint-Paul-Trois-Châteaux, ville du département de la Drôme, d’une mission secrète auprès des Borghèse, ce dernier revient de chez cette riche famille italienne et, en guise de réussite de sa mission, offre au roi à la cour de Fontainebleau un bouquet de muguet trouvé dans les bois.

En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine propose une fête du Travail (« jour du travail ») au 3e jour des sansculottide (le « tridi »), tandis qu’il associe le muguet au « jour républicain », le 26 avril et non le 1er mai, rompant ainsi avec cette tradition royale10.

Cette tradition se perd jusqu’au 1er mai 1895 qui voit le chansonnier Félix Mayol débarquer à Paris, gare Saint-Lazare, et se voir offrir un bouquet de muguet par son amie parisienne Jenny Cook. Une anecdote publiée dans ses mémoires rapporte que faute de trouver un camélia, que les hommes élégants portaient à l’époque au revers de leur redingote, il prend un brin de muguet le soir de sa première sur la scène du Concert parisien. La première étant un triomphe, il conserve ce muguet qui devient son emblème et relance peut-être cette coutume.

À la Belle Époque, les grands couturiers français offrent le 1er mai un brin de muguet à leurs petites mains et à leurs clientes. Christian Dior en fait l’emblème de sa Maison de couture. Dès lors, cette coutume du 1er mai devient une fête dans la région parisienne.

Ce n’est qu’au début du xxe siècle qu’il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889. En fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l’églantine rouge (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), associée à la gauche, est remplacée par le muguet.

La vente du muguet dans les rues de Nantes commença peu après 1932, avec l’instauration de la fête du lait de mai par Aimé Delrue. Elle se répandit ensuite à toute la France aux environs de 1936 avec l’avènement des congés payés.

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